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Vivek Venkatesh commente la décision de Radio-Canada de désactiver les commentaires Facebook sur ‘Radio Noon with Shawn Apel’

 

Vivek and Shawn

Photo: CBC Radio One; Radio-Canada/Christian Côté (2014)

Le directeur du Project Someone, Vivek Venkatesh, a récemment participé à l’émission « Radio Noon Quebec with Shawn Apel » pour s’exprimer sur la décision de Radio-Canada de fermer les commentaires Facebook sur ses reportages. Tout en soulignant que le radiodiffuseur public a le devoir de protéger ses employé.e.s, Venkatesh a remarqué que la stratégie de fermer complètement les commentaires – tout en continuant à partager les nouvelles sur la plateforme – constitue une sorte de dérobade. Plutôt que de s’attaquer au problème des commentaires dangereux et haineux, explique Venkatesh, une telle stratégie ne fait que « gérer la perception publique du problème. » Selon Venkatesh, nous devrions plutôt avoir une discussion plus large sur la modération des plateformes et la différence entre un agonisme sain et un antagonisme qui divise.

Écoutez à 39:49 ce que Vivek avait à dire.

Prochain webinaire sur la prévention de l’extrémisme violent

Conference flyer

Crédit photo : Centre d’enseignement et d’apprentissage de l’Université de Sienne et Chaire UNESCO-PREV

Le Dr. Ryan Scrivens et le directeur du Project Someone, Vivek Venkatesh, participeront à une prochaine conférence organisée par la chaire UNESCO-PREV en partenariat avec le Centre d’enseignement et d’apprentissage de l’Université de Sienne, intitulée « Preventing Violent Extremism.” Scrivens présentera les recherches menées dans le cadre de « Points de vue d’anciens extrémistes », aux côtés de présentations de collègues italiens du Forward Project. Venkatesh sera le modérateur de la discussion.

Date : Mercredi 23 juin, de 9h à 11h (HAE)

Remplissez ce formulaire pour s’inscrire 

*Cet événement se déroulera en anglais.

La recherche de Project Someone présentée dans Canada’s National Observer

 

protest against anti-asian racism

Photo par Jason Leung via Unsplash

Dans Canada’s National Observer, Jesse Firempong a récemment posé la question suivante : que peut-on faire pour prévenir et combattre la haine, au-delà de sa criminalisation ? Pour répondre à cette question, Firempong a fait appel à Vivek Venkatesh, directeur du Project Someone, pour son expertise en matière de renforcement de la résilience des communautés face à la haine et à la radicalisation. Dans l’article, Vivek Venkatesh souligne l’importance d’espaces exclusifs pour les groupes ciblés afin qu’ils puissent guérir ensemble, et insiste sur le rôle de l’empathie lorsqu’il s’agit de désapprendre la haine. Partageant les leçons tirées d’initiatives du Projet Someone telles que « Points de vue d’anciens extrémistes », Venkatesh souligne l’importance d’une approche qui équilibre les efforts de prévention et les systèmes de soutien communautaire.

Lisez l’article (EN). 

Vivek Venkatesh participe à une table ronde sur la sécurité urbaine

Le directeur du Projet Someone, Vivek Venkatesh, se joindra à un groupe d’activistes et d’experts dans une table ronde sur la sécurité urbaine ce jeudi. La table ronde est le dernier épisode de la série de webinaires intitulée « Territoires en conversation : Sécurité urbaine », menée par Benoit Décary-Secours et Leslie Touré Kapo, en collaboration avec Paroles D’excluEs. La série vise à promouvoir des conversations critiques sur les différentes manières de représenter et parler de l’insécurité. Plus précisément, la série cherche à mettre en lumière la façon dont les jeunesses montréalaises de quartiers marginalisés sont racialisées et désignées comme boucs émissaires par les médias dans les discussions sur la sécurité urbaine. La table ronde de jeudi est intitulée « Trajectoires de lutte : résistances locales et émancipation. » 

Date : jeudi 17 juin, 2021 – 18h (en ligne via Zoom)

Voir la page de l’événement

Regarder les épisodes précédents de la série 

Nouvel article sur les “victimes indirectes” de la COVID-19 publié dans La Conversation, le Journal Métro

 

De gauche à droite: Dr.Cécile Rousseau, Dr. Vivek Venkatesh, Dr. Ghayda Hassan and Dr. David Morin.  

Le directeur du Project Someone, Vivek Venkatesh, a récemment rejoint les co-titulaires de la Chaire UNESCO-PREV, David Morin et Ghayda Hassan, ainsi que sa collègue Cécile Rousseau, pour partager avec le public les principaux enseignements de leurs recherches sur les impacts sociaux de la COVID-19 sur les communautés marginalisées. Dans un article pour La Conversation, les auteurs établissent des liens entre un climat politique polarisé par la violence raciale, l’instabilité économique et l’isolement social, et montrent comment ces facteurs touchent de manière disproportionnée les personnes déjà en marge. Récemment republié dans le Journal Métro, l’article s’appuie sur l’expertise interdisciplinaire des auteurs pour souligner le rôle essentiel de la politique sociale, de l’éducation et des médias, à côté des mesures de santé publique, dans la réponse à la pandémie. «Au-delà de l’impact de la COVID-19 sur la santé physique de la société», écrivent-ils, «la violence interpersonnelle et sociale qui en découle peut être dévastatrice et nécessite une attention immédiate. »

Lisez l’article ici.

 

Une nouvelle étude examine le lien entre les expériences de discrimination liées au COVID-19 et le comportement de distanciation sociale

 

Photo : Dollar Gill

Une nouvelle étude, co-écrite par des chercheuses des départements de psychiatrie et d’épidémiologie de l’Université McGill et le directeur du Projet Someone, Vivek Venkatesh, est maintenant disponible en accès libre dans The American Journal of Health Promotion. L’article, intitulé «COVID-19 Experiences and social distancing: Insights from the theory of planned behaviour», examine comment les expériences et les attitudes liées au COVID influencent le comportement de distanciation sociale des individus. Les auteurs ont mené un sondage en ligne auprès de plus de 3000 résidents adultes du Québec afin d’analyser comment les perceptions de la discrimination et de la stigmatisation liées au COVID (ainsi que des facteurs comme la peur de l’infection et l’exposition antérieure au virus) influencent les actions des gens en matière de distanciation sociale. Les auteurs affirment que les efforts de prévention du COVID-19 devraient contrebalancer les campagnes qui renforcent la peur de l’infection et soulignent les normes sociales avec des messages anti-discriminatoires, afin de ne pas confondre une approche de précaution avec une approche préjudiciable. Ils écrivent : «Peut-être plus important encore, nos résultats sont instructifs pour guider les interventions de santé publique qui protègent simultanément la vie des gens et développent des réponses à l’épidémie qui sont inclusives, équitables et universelles.»

Pour lire l’article, cliquez ici. 

Trier à travers le bruit : comment les méthodes informatiques peuvent être utilisées pour isoler les thèmes clés des discussions en ligne

Dans l’article de blog suivant, Simon Rodier (photo ci-dessus) décrit son travail avec le Project Someone dans le cadre de « Words in Context » et comment ce travail est lié à sa thèse de maîtrise.

Je suis arrivée dans le Project Someone avec une formation en informatique et un intérêt pour l’utilisation de méthodes informatiques dans le but d’analyser le discours en ligne portant sur des questions controversées.

La manière dont se déroulent les débats sur les forums en ligne me fascine. Nous avons tous vu les divisions marquées qui se forment lorsque les individus débattent de sujets d’actualité en ligne. Nous voyons souvent les partisans se retrancher sur leurs propres positions, empêchant ainsi tout dialogue ou toute négociation constructive. Pour compliquer les choses, les débats en ligne se déroulent souvent sur de nombreuses plates-formes, entre différentes personnes, et impliquent un gros volume de texte. Mon objectif était d’approfondir ces discussions en les triant informatiquement afin d’identifier les principaux thèmes en jeu. Une telle approche est utile pour les parties prenantes de la communauté qui cherchent à intervenir dans le débat général, car elle leur donne une idée de la manière dont le public comprend et interprète les questions en jeu.  

Mon travail avec le Project Someone s’est déroulé selon deux axes majeurs. Dans le premier, j’ai travaillé sur le projet Words in Context, où ma principale contribution était de développer une base de données et un site Web qui hébergeaient et afficheraient les résultats de la recherche de l’équipe sur les discours en ligne concernant des sujets litigieux au Canada et au Liban. Ensemble, nous avons créé un site Web qui permet aux utilisateurs de découvrir comment un langage spécifique est utilisé dans les corpus que nous avons examinés, qui sont divisés en sections thématiques, chacune représentée par plusieurs citations et mots-clés tirés des textes sources.

C’est à partir de ce projet que j’ai développé les bases de ma thèse de maîtrise en technologie de l’éducation, pour laquelle j’ai conçu une méthodologie utilisant des modèles de sujets pour identifier par calcul des groupements thématiques dans un texte. La méthode exploite la cooccurrence statistique des mots dans les documents pour les regrouper en « sujets » latents. Une première version de la méthodologie a été appliquée à un sous-ensemble d’un corpus utilisé pour Words in Context. Cette version a ensuite été affinée pour être utilisée dans ma thèse afin d’identifier les principaux thèmes de discussion dans la controverse entourant la nomination de Brett Kavanaugh à la Cour suprême des États-Unis en 2018.

Pris ensemble, les deux axes de mon travail encouragent les lecteurs et les communautés à s’engager de manière plus critique dans les tendances des discussions en ligne sur les questions litigieuses – une étape importante vers les interventions plus efficaces dans le débat public. 

Projet Someone présenté sur Purposeful Empathy

Le directeur de Projet Someone, Vivek Venkatesh, a récemment rejoint Anita Nowak dans un épisode de Purposeful Empathy où il a discuté de Projet Someone, Paysage de la haine, paysage de l’espoir, ainsi que la manière dont la pédagogie publique promeut le pluralisme.

Regardez l’épisode (en anglais).

Colloque étudiant SHERPA-CREDEF

Le directeur de Projet Someone, Vivek Venkatesh, rejoindra le panel intitulé De l’engagement citoyen à la responsabilité académique dans le cadre du colloque étudiant SHERPA-CREDEF : Migration, diversité(s) et engagement : enjeux pratiques et de recherche.

L’objectif de ce panel est d’illustrer comment les parcours de chercheur.es peuvent être influencés par les histoires personnelles et professionnelles et la manière dont ces dernières teintent également les recherches menées et les thématiques enseignées.

Quand : le mercredi 2 juin 2021 de 17 h 30 à 19 h — En ligne via Zoom

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Projet Someone rejoint une équipe multidisciplinaire de chercheurs examinant les impacts de la COVID-19 sur les communautés marginalisées et la santé mentale

Photo: Joice Kelly – Unsplash

Le directeur de Projet Someone, Vivek Venkatesh, et une équipe multidisciplinaire de chercheurs de Concordia, de McGill et de l’Université d’Ottawa ont récemment publié deux articles examinant l’impact de la pandémie du COVID-19 sur les minorités et les communautés marginalisées.

Dirigées par Cécile Rousseau, professeure de l’Université McGill, membre du CEAP et collaboratrice de Projet Someone, les études examinent également le lien entre l’intensification du racisme pendant la pandémie de la COVID-19 et ses effets sur la santé mentale.

Les deux articles paraissent dans l’International Journal of Intercultural Relations (IJIR) et BJPsych Open.

Écoutez une entrevue au sujet des études sur Let’s Go de CBC Radio avec Sabrina Marandola

En savoir plus sur le projet dans les nouvelles de l’Université Concordia