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Paysage de la haine – Artistes présentement en résidence

Affiche en anglais qui lit: "Landscape of Hate Artist Residency and Performance poster that reads: Join seven sound and image artists over ten days of audiovisual experimentation in hope/less horizons and horizon/less hopes."Sept artists visuels et du son — Jessie Beier, Annabelle Brault, Owen Chapman, Nik Forrest, Veronica Mockler, José-Luis Cortés Santander, et Vivek Venkatesh — sont présentement en résidence à l’Espace 4 de Concordia, visitant des horizons (sans) espoir et des espoirs (sans) horizons présents dans notre paysage de la haine.

Nous invitons tous.te.s dans la région de Montréal de venir assister à leur exploration audiovisuelle des limites de l’intensité affective, en négociation entre les tensions et inconforts du désir et du contrôle. Les artistes sont en résidence jusqu’au 19 août.

L’accès y est gratuit et l’Espace 4 est ouvert à tous.te.s de 10h00 à 18h00, du lundi au vendredi.

Des performances spéciales donnant un aperçu de l’aboutissement de leur collaboration interdisciplinaire auront lieu à la fin de la résidence, soit le 17 et 18 août de 16h00 à 17h00, ainsi que le 19 août à 12h00/midi.

L’Espace 4 de Concordia se situe dans l’édifice J.W. McConnell:
1400 Maisonneuve Blvd W, Montréal, Quebec H3G 1M8

Nous remercions spécialement Marek Detière-Venkatesh, Nathan-Gabriel Guerrette, Catlin W. Kuzyk, et Mairin Miller pour leur aide à la production, ainsi que Jessie Beier pour la conception d’affiche.

Évènement Concordia ici (en anglais)

Évènement Facebook ici (en anglais)

Jessie Beier et la collaboration entre Paysage de l’espoir et BAM

« Quel rapport avec l’antiracisme ? » C’est l’une des dernières questions posées par l’un des (plus de deux cents !) jeunes avec lesquels nous avons travaillé lors d’un récent atelier de Paysage de l’espoir organisé au Bennett Centre à Edmonton, en Alberta, en mars 2022. Pendant deux jours d’ateliers dans le cadre de sommets jeunesse plus larges organisés par BAM (un réseau éducatif alternatif au sein des écoles publiques d’Edmonton), nous avons travaillé avec plusieurs groupes de jeunes pour créer des cartes sonores, expérimenter la création collaborative de rythmes et enregistrer nos voix afin de répondre de manière créative à la question suivante : « À quoi ressemble l’espoir ? »

Cette question quelque peu abstraite et provocatrice sur le son de l’espoir a été posée dans un contexte bien particulier : le premier jour du Sommet était centré sur l’idée des « mode de connaissance », où les étudiant.e.s étaient chargé.e.s de réfléchir aux lentilles épistémologiques qui structurent la manière dont nous apprenons à prendre soin (ou non) les uns des autres, de la terre et de nous-mêmes ; et le deuxième jour était axé sur « l’antiracisme ». Les étudiant.e.s étaient réuni.e.s pour proposer collectivement des projets réalisables visant à créer des écoles antiracistes.

La question posée par notre jeune ami au sujet de l’atelier, de ses liens et de ses engagements en matière d’antiracisme, a été soulevée dans les derniers instants du dernier atelier, lorsque nous nous sommes réunis en groupe pour discuter de la manière dont le travail avec le son pourrait offrir un aperçu de certains des thèmes plus larges du Sommet. La question, qui continue à résonner pour moi bien au-delà des murs de la salle de l’atelier, a offert une interférence importante, et, à mon avis, une ouverture intégrale, pour vraiment songer à comment quelque chose comme un atelier pédagogique de 75 minutes basé sur les arts compte, si tant est qu’il compte, quand il s’agit de contrer quelque chose comme les systèmes d’oppression coloniaux et de suprématie blanche qui continuent à structurer les espaces d’enseignement.

Sur le moment, j’ai pris du recul pour répondre à cette question cruciale ; au lieu de partager l’éruption de pensées suscitée dans mon propre esprit, j’ai demandé au groupe ce qu’il pensait. Plusieurs mains se sont levées immédiatement. Au fur et à mesure que la question se répandait dans la salle, les jeunes répondaient de toutes sortes de manières, offrant des idées puissantes sur, par exemple : comment l’art et l’expression peuvent créer un sentiment d’appartenance ; comment avoir un espace pour utiliser sa voix de manière émergente peut être stimulant ; comment faire des choses ensemble exige des pratiques actives d’écoute et d’expérimentation collective ; comment le son offre un « langage » qui s’étend au-delà des frontières, changeant ces frontières dans le processus ; et, comment se produire devant des pairs peut mettre en évidence le puits profond de connaissances et « d’excellence » qui existe déjà dans les communautés. J’ai été époustouflé, mais peut-être pas surpris, par leurs réponses, qui continuent à me trotter dans la tête des semaines après l’événement.

Bien que l’on puisse être tenté de recueillir ces réponses en tant que « données » importantes pour démontrer l’impact de notre projet et, par extension, le pouvoir de l’art et/ou des approches artistiques, je suis réticent à traiter ce moment comme une « découverte » ou un « résultat » de recherche. Les données, après tout, fonctionnent par le biais de la réduction et de la généralisation, en tenant compte des vicissitudes de l’enchevêtrement qui constituent les relations dans le monde. En effet, les approches quantitatives et qualitatives de la collecte et de l’analyse des données, telles que celles utilisées dans le cadre de la recherche en éducation, tendent à privilégier la cohérence par rapport à la contingence, la normalisation par rapport à la différence et donc la réduction de la complexité en faveur de déterminations causales bien ordonnées et de corrélations simples. Alors que les pratiques de données quantitatives nécessitent souvent la division discrète entre le sujet et l’objet ou le chercheur et l’objet d’étude, créant à son tour  » un pays imaginaire dans lequel les bases de données et les chiffres de corrélation ont servi de substituts aux réalités  » (Snaza & Weaver, 2015, p. 9), dans la recherche qualitative, l’invention sujet-objet soutenue par les protocoles de données a conduit à une posture apologétique dans laquelle le chercheur doit  » pleurer son incapacité à capturer une réalité incertaine, confuse, complexe et toujours changeante  » (Snaza & Weaver, 2015, p. 9). Dans les deux cas, les chercheurs dissimulent derrière les données tout en proclamant néanmoins l’accès à un monde où les données  » parlent  » d’elles-mêmes.

Mais comme la question susmentionnée et les nombreuses réponses possibles le soulignent, ce qui est dit, dans un atelier éducatif par exemple, ne peut pas être si facilement capturé et traité comme une donnée. En effet, ce qui manque à ma description ci-dessus de ce moment pédagogique apparemment puissant, ce sont les bruits de la salle, les « hmmm » qui accompagnaient les hochements de tête, les ricanements dans le coin, mais aussi tout ce que nous n’avons pas entendu, tout ce que nous ne pouvions pas entendre : les dialogues internes, les regards vides, les questions non posées, les confusions et les contestations, le son du « pas encore » et du « non merci ». C’est cette dimension inaudible qui ne peut pas, et peut-être ne devrait pas, être captée par la recherche, mais qui a néanmoins un impact sur la façon dont nous pouvons réfléchir à des questions telles que : « À quoi ressemble l’espoir ? »

En repensant à la question provocatrice de l’étudiant qui a ouvert cette réflexion, ce qui me frappe maintenant n’est peut-être pas seulement la manière dont cette expression de curiosité a fait irruption dans notre activité de débriefing bien rangée, ni les réponses perspicaces qu’elle a suscitées, mais la manière dont elle a fonctionné, et continue de fonctionner, pour contrecarrer les hypothèses qui sous-tendent souvent les initiatives éducatives prétendument transformatrices (sans parler de leurs chercheur.e.s bien intentionnés), ce qui a un impact sur la manière dont nous pouvons collectivement créer des paysages d’espoir et pour l’espoir.

Ce texte a été rédigé en anglais par Jessie Beier. Merci à Jay Procktor pour les images.

Ateliers Paysage de l’espoir x BAM

Trois jeunes filles sont debout autour d'un petit piano électrique, un homme debout devant son ordinateur portable les regarde faire.

En mars 2022, deux membres du projet Paysage de l’espoir – Jessie Beier et Owen Chapman – ont collaboré avec l’incroyable équipe BAM (Bennett-Argyll-Metro), un programme d’éducation alternative à Edmonton, en Alberta, pour organiser un atelier pour les jeunes centré sur le thème d’une « écoute alternative ».

Les jeunes (âgés de 15 à 17 ans) qui ont participé à l’atelier fréquentaient les écoles secondaires publiques d’Edmonton. Ils ont discuté d’une série de sujets liés aux enjeux contemporains dans leurs écoles, posant des questions telles que : « Comment créer activement des écoles antiracistes ? » et « Comment intégrer les modes de connaissance autochtones dans les espaces actuels afin de confronter et de résister aux cadres épistémologiques coloniaux ? » Ces questions ont été explorées par le biais de discussions, mais aussi par la création collaborative. À partir de la question « à quoi ressemble l’espoir ? », Jessie et Owen ont travaillé avec plus de 200 jeunes pendant deux jours pour créer des cartes sonores, des sons et des rythmes collaboratifs, et ont enregistré les réponses à la question ci-dessus afin de créer un mix DJ collectif improvisé.

5 jeunes filles noires sont assises par terre autour d'un microphone.Cette collaboration entre le BAM et Paysage de l’espoir s’est appuyée sur le travail pédagogique que Jessie a réalisé avec des administrateur.rices.s, des enseignant.e.s et des étudiant.e.s à Edmonton. Ces divers.e.s acteur.rice.s ont travaillé ensemble pour expérimenter une programmation éducative alternative qui place la voix des étudiants au centre non seulement de l’enseignement quotidien en classe, mais aussi de la prise de décision à l’échelle du système. Ces ateliers sonores ont préparé le terrain pour de futures collaborations, dans le cadre desquelles Jessie et Owen continueront à travailler avec les élèves pour créer des performances, des installations et d’autres expressions créatives visant à positionner les élèves en tant qu’artistes-chercheur.e.s dont les propres questions, curiosités et investigations auront un impact sur le projet plus vaste de Paysage de l’espoir.

Merci à Jay Procktor pour les photos.

Le portail (auto)éducatif du Collège Ahunstic, financé par le Projet Somesone, est lancé !

Page d'accueil du site Je te vois, je t'entends, je t'écoute (12 images d'adultes issus de la diversité)Le 31 mai 2022, le portail autoéducatif EDI intitulé « Je te vois, je t’entends, je t’écoute » a été lancé. Ce portail, qui est décrit comme un outil d’apprentissage (auto)-éducatif et interactif, a été conçu par le département d’équité, de diversité et d’inclusion du Collège Ahunstic à Montréal, et partiellement financé par le Projet Someone. Un groupe diversifié d’étudiant.e.s, de diplômé.e.s, de membres du personnel et d’employé.e.s du Collège qui s’identifient à diverses communautés ethnoculturelles, autochtones et LGBTQ2+ ont été interviewé.e.s et pour raconter leurs histoires à travers la série d’entretiens thématiques du portail.

Les objectifs du portail sont doubles :

Premièrement, encourager l’écoute, la réflexion et le dialogue autour du témoignage de personnes issues de diverses communautés ethnoculturelles, autochtones et LGBTQ2+ ;
Deuxièmement, outiller les enseignants et faciliter l’adoption d’approches propices à la sécurité des élèves de toutes origines.

Le portail comprend 150 courtes capsules vidéo, ainsi que des liens vers plus de 400 ressources externes qui permettront aux apprenants comme aux enseignants de trouver des réponses à leurs questions sur une grande variété de thèmes, tels que les identités multiples, la discrimination systémique, les besoins de sécurité de la culture autochtone, les postures d’alliés, les stratégies de résilience, la diversité corporelle et neurologique, etc.

Le Projet Someone est heureux d’avoir participé à la création d’un outil d’apprentissage aussi unique.

Visionnez la bande-annonce du portail

Visitez le portail

Le deuxième épisode du balado Paysage de l’espoir est maintenant disponible

Comment la fabrication de sons permet-elle de connaître et de ressentir de manière incarnée ? De quelle façon les sons peuvent-ils exprimer des sentiments, et comment ceux-ci sont-ils réinterprétés par les auditeurs ? Paysage de l’espoir explore certaines de ces possibilités en relation avec les discours d’espoir et de haine. Toutefois, il est rare que nous discutions des effets résiduels de nos créations médiatiques.

Après tout, faire de la musique avec des sons expérimentaux est un dialogue. Cet épisode invite les collaborateurs de Paysage de l’espoir, Angus Tarnawsky, Caitlin Chan, Piper Curtis et Devon Bate, à canaliser leurs réactions à l’égard de la haine (telles qu’exprimées dans les enregistrements de Paysage de l’espoir) dans de nouvelles créations. Leurs jams improvisés deviennent des lieux d’exploration de leurs propres choix en tant que créateurs. Dans ce processus, chaque collaborateur fournit un contexte autour de son approche de la création sonore. Le dialogue habituel de Paysagede l’espoir est retourné dans tous les sens, car sa production créative devient maintenant la source de nouvelles critiques et d’inspiration pour de nouvelles interventions créatives.

Produit en juin 2021
Écrit, édité et présenté par Lou Raskin
Avec les contributions d’Angus Tarnawsky, Caitlin Chan, Piper Curtis et Devon Bate.
Nous remercions Owen Chapman, Vivek Venkatesh et Jessie Beier.

Le premier épisode du balado Paysage de l’espoir est maintenant disponible

Comment la haine peut-elle être exprimée et revendiquée ? Comment un spectacle peut-il fournir une nouvelle forme d’expression de sentiments compliqués, voire paradoxaux, liés à la haine et à l’espoir ? Comment l’écoute est-elle liée aux sentiments ?

Ces questions sont complexes, et il n’existe pas de réponses toutes faites pour y répondre. Plutôt que de tenter de répondre à ces questions, le projet Paysage de l’espoir se penche sur ces idées par le biais de performances multimédias essentiellement improvisées qui mélangent les pratiques d’échantillonnage avec de la musique en direct, des synthétiseurs et des projections. Afin d’adapter ces interventions critiques et créatives dans un format de podcast, l’équipe de podcast de Paysage de l’espoir utilise des réactions aux enregistrements en direct comme tremplin pour poursuivre des enquêtes plus approfondies sur la formation du projet. Avec les cofondateurs Owen Chapman et Vivek Venkatesh, le podcast réfléchit au processus de travail à travers et avec la haine via des pratiques artistiques et de performance.

Produit à l’origine en mai 2021
Écrit, édité et présenté par Lou Raskin
Avec les contributions de Angus Tarnawsky, Caitlin Chan, Piper Curtis et Devon Bate.
Nous offrons nos remerciements particuliers à Owen Chapman, Vivek Venkatesh et Jessie Beier.

Ghayda Hassan and David Morin sélectionnés pour faire partie d’un groupe consultatif d’experts sur la sécurité en ligne

 

Projet Someone est heureux d’annoncer que deux de ses collaborateurs, Ghayda Hassan et David Morin, ont été choisis par le gouvernement du Canada pour faire partie d’un groupe consultatif d’experts sur la sécurité en ligne qui fournira des conseils sur une approche révisée de la lutte contre le contenu en ligne préjudiciable. Cette tâche est très importante, étant donné qu’actuellement, « Du contenu préjudiciable, tel que les discours haineux, l’exploitation sexuelle des enfants et l’incitation à la violence, est publié en ligne chaque jour. Au Canada, aucune exigence réglementaire générale ne s’applique aux plateformes en ce qui concerne leurs responsabilités à l’égard d’un tel contenu. »

La création de ce comité a été motivée par le fait que les Canadiens passent plus de temps que jamais en ligne et sont donc exposés à un volume plus important de contenus préjudiciables. Le groupe consultatif d’experts, issu de divers domaines et champs d’expertise, sera chargé de fournir des conseils sur un cadre législatif et réglementaire qui permettra de lutter efficacement contre les contenus préjudiciables en ligne. Les docteurs Hassan et Morin sont particulièrement qualifiés pour y participer, étant donné leur expertise en matière de prévention de la radicalisation et de l’extrémisme violent.

Comme l’explique David Lametti, ministre de la Justice et procureur général du Canada, « Trop de personnes et de communautés subissent des préjudices en raison du contenu préjudiciable en ligne qui est souvent amplifié et diffusé sur les plateformes de médias sociaux et d’autres services en ligne. Le gouvernement du Canada estime que les Canadiens et Canadiennes devraient être protégés du contenu préjudiciable en ligne, tout en respectant leur liberté d’expression. La mise sur pied du groupe consultatif d’experts sur la sécurité en ligne témoigne de notre engagement à prendre des mesures significatives afin de rendre notre environnement en ligne plus sécuritaire et plus inclusif pour toute la population canadienne. »

Nous sommes très fiers que deux des douze experts sélectionnés pour effectuer un travail aussi important soient des collaborateurs de Projet Someone. Félicitations aux professeurs Hassan et Morin !

 

Vivek Venkatesh invité à participer à une consultation technique régionale de l’UNESCO

Le directeur du Projet Someone, Vivek Venkatesh, a été invité par l’UNESCO à participer à une consultation technique régionale pour l’Europe et l’Amérique. Cette consultation, qui portera sur les changements à apporter à la Recommandation sur l’éducation pour la compréhension, la coopération et la paix internationales et l’éducation relative aux droits de l’homme et aux libertés fondamentales (Recommandation de 1974), accueillera de nombreux experts, des réseaux professionnels et des représentants d’organisations non gouvernementales. Venkatesh a été invité à participer en raison de son expertise et de son engagement dans le domaine de l’éducation et des droits de la personne en Amérique du Nord et ailleurs.

Vivek Venkatesh attend avec impatience la consultation et est reconnaissant de pouvoir partager ses réflexions sur les différentes crises auxquelles le monde est actuellement confronté et sur la manière dont l’éducation peut contribuer à leur résolution. Une grande partie du travail de Venkatesh avec le Projet Someone consiste à soutenir des groupes vulnérables grâce à l’éducation (voir le projet de Pédagogie Sociale Innovante), à promouvoir l’apprentissage tout au long de la vie, et à favoriser l’éducation aux médias (Paysage de l’espoir, De la Haine à l’espoir, etc.) Ces activités concordent bien avec les changements et les mises à jour que l’UNESCO souhaite apporter à la recommandation de 1974.

 

 

 

Stacey Cann et Victoria Stanton interviewées pour le site web de l’Université Concordia

Stacey Cann et Victoria Stanton, qui collaborent toutes deux au projet de pédagogie sociale innovante du Projet Someone, ont récemment été interviewées pour le site Web de l’Université Concordia. Dans l’article (lien ci-dessous), Stacey et Victoria discutent de l’importance d’intégrer le mouvement pour la lenteur dans le milieu universitaire, et de la façon dont la création du Bureau de recherche non concurrentielle a constitué un pas important dans cette direction.

Comme l’explique Stacey dans l’article, « la coopération entre les gens génère de meilleures idées. Or, ils ne peuvent coopérer si on les pousse trop à être compétitifs et à faire les choses à toute allure. Victoria et moi sommes, par exemple, en concurrence pour quelques subventions. Le Bureau a pour but de créer un lieu qui nous permet de réfléchir ensemble plutôt que de nous livrer concurrence. »

Félicitations à Stacey et Victoria!

Lire l’article ici.

Appel à la participation : la pédagogie et le temps

Le Bureau de la recherche non-compétitive (Stacey Cann et Victoria Stanton) est à la recherche de chercheur.e.s dans la grande région de Montréal pour explorer les thèmes de la lenteur, du dialogue, de la collaboration et de la pédagogie (au sens large), à travers la création d’ateliers entre les mois de mars et juin 2022 (avec une possibilité de prolongation). Cet appel est ouvert aux étudiant.e.s, professionnel.l.e.s, artistes et autres. Des personnes avec des expériences et parcours diversifiés sont les bienvenues. Cette initiative est soutenue par le Projet Someone et le Projet de pédagogie sociale innovante.

Thèmes potentiels pouvant servir de point de départ à l’enquête (liste non exhaustive) :

  • Comment faire participer les étudiants à leur propre apprentissage ?
  • Est-il possible d’avoir des échanges éthiques à partir de diverses positions de pouvoir ?
  • Comment laisser de la place aux différentes façons de connaître et d’apprendre au sein de salles de classes ?
  • Comment le ralentissement modifie-t-il notre relation avec nos étudiant.e.s et nos collègues ?
  • Comment les pressions exercées par les institutions affectent-elles la manière dont nous pouvons ou non ralentir dans nos pratiques d’enseignement et dans nos pratiques de recherche ?

Lire l’appel à la participation complet ici.

Soumettre votre idée d’atelier ici: [email protected]