Ateliers Paysage de l’espoir x BAM

Trois jeunes filles sont debout autour d'un petit piano électrique, un homme debout devant son ordinateur portable les regarde faire.

En mars 2022, deux membres du projet Paysage de l’espoir – Jessie Beier et Owen Chapman – ont collaboré avec l’incroyable équipe BAM (Bennett-Argyll-Metro), un programme d’éducation alternative à Edmonton, en Alberta, pour organiser un atelier pour les jeunes centré sur le thème d’une « écoute alternative ».

Les jeunes (âgés de 15 à 17 ans) qui ont participé à l’atelier fréquentaient les écoles secondaires publiques d’Edmonton. Ils ont discuté d’une série de sujets liés aux enjeux contemporains dans leurs écoles, posant des questions telles que : « Comment créer activement des écoles antiracistes ? » et « Comment intégrer les modes de connaissance autochtones dans les espaces actuels afin de confronter et de résister aux cadres épistémologiques coloniaux ? » Ces questions ont été explorées par le biais de discussions, mais aussi par la création collaborative. À partir de la question « à quoi ressemble l’espoir ? », Jessie et Owen ont travaillé avec plus de 200 jeunes pendant deux jours pour créer des cartes sonores, des sons et des rythmes collaboratifs, et ont enregistré les réponses à la question ci-dessus afin de créer un mix DJ collectif improvisé.

5 jeunes filles noires sont assises par terre autour d'un microphone.Cette collaboration entre le BAM et Paysage de l’espoir s’est appuyée sur le travail pédagogique que Jessie a réalisé avec des administrateur.rices.s, des enseignant.e.s et des étudiant.e.s à Edmonton. Ces divers.e.s acteur.rice.s ont travaillé ensemble pour expérimenter une programmation éducative alternative qui place la voix des étudiants au centre non seulement de l’enseignement quotidien en classe, mais aussi de la prise de décision à l’échelle du système. Ces ateliers sonores ont préparé le terrain pour de futures collaborations, dans le cadre desquelles Jessie et Owen continueront à travailler avec les élèves pour créer des performances, des installations et d’autres expressions créatives visant à positionner les élèves en tant qu’artistes-chercheur.e.s dont les propres questions, curiosités et investigations auront un impact sur le projet plus vaste de Paysage de l’espoir.

Merci à Jay Procktor pour les photos.